lundi 20 octobre 2014

Safari, sacrifices et vieilles pantoufles - Parc national du Chitwan / Gorkha / Kathmandu, Népal

20 octobre 2014 - Lors de mon séjour à Lumbini, j'ai réalisé que j'avais du temps lors de ma dernière semaine au Népal pour ajouter une destination non-prévue à mon itinéraire: le Parc national du Chitwan. Comme j'étais à la dernière minute et que je n'avais rien lu sur cette région, j'ai décidé de payer pour un forfait de deux nuits comprenant plusieurs activités (dont certaines ne m'enchantaient pas vraiment...). Il s'agissait d'une manière simple et rapide de visiter ce parc.

Le Parc national du Chitwan est situé tout au sud du pays à la frontière avec l'Inde, entre Pokhara et Kathmandu. Cette région est reconnue pour ces nombreux animaux en voie de disparition, comme le rhinocéros à une corne et le tigre du Bengal, msis aussi pour ses léopards, éléphants, crocodiles, ours et de nombreuses espèces d'oiseaux. Je suis arrivé à Sauhara, ville à l'entrée du parc, sous une pluie torentielle (restant du cyclone Hudhud). La plupart des activités du jour ont été annulées à mon grand bonheur. Il s'agissait d'une visite d'un village de la minorité Thrasu. Par expérience, ce genre de visite ressemble à zoo humain où les villageois agissent selon des traditions qu'ils ne suivent souvent plus pour divertir les touristes. Il y a quelque chose d'étrange dans ces visites qui me rend mal à aise. Par contre, j'ai assisté à un spectacle de danse traditionnelle thrasu, qui fût beaucoup plus plaisant que je m'attendais.

Le lendemain, la journée fût heureusement ensoleillée. Au programme: tour de canoë en espérant voir des crocodiles, marche en forêt, visite du centre de reproduction d'éléphant et safari à dos d'éléphant en espérant apercevoir des rhinocéros et des tigres. À ma guesthouse, nous n'étions que trois (moi et deux Chinoises), ce qui était parfait en comparaison aux groupes de 20 personnes que nous avons croisés. Le tour de canoë a été absolument extraordinaire, car nous avons aperçu au moins cinq crocodiles sur les berges! Certains étaient franchement impressionnants! Lors de la marche en forêt et le safari, nous n'avons pas vu d'animaux exotiques et c'est bien normal... Il y avait tellement de groupes de touristes qui se baladaient dans la même région du parc (près de l'entrée), il est impossible selon moi d'observer les célèbres rhinos et tigres. Il faut se rendre plus profond dans le parc, ce qui implique plus de temps et plus de sous. J'ai hésité pour le safari à dos d'éléphant pour des raisons éthiques concernant le traitement des animaux. J'ai refusé de m'inscrire à plusieurs activités de ce genre au Laos et en Thaïlande sachant que les bêtes sont plus souvent qu'autrement maltraités. J'espérais que ce soit différent au Népal. Après ce que j'ai vu durant mon safari, je crois malheureusement que plusieurs éléphants n'ont pas un traitement convenable (sans vraiment savoir par contre). Certains d'entre eux semblaient mal en point et certains mahouts (i.e. "conducteurs" d'éléphants) étaient durs avec leur monture et les frappaient constamment. Mon éléphant semblait fatigué par moment et le mahout le forçait à continuer. Bref, c'est bien plaisant une balade à dos d'éléphant, mais j'ai un peu regretté de l'avoir fait par après.

Le bilan de mon expérience au Parc national du Chitwan est tout même positif. Il y a moyen de profiter de la beauté du parc autrement qu'avec un forfait et en évitant les activités trop touristiques. Il suffit de bien se renseigner en avance et de prendre le temps d'y rester suffisamment longtemps, ce qui n'a pas été mon cas.

Je me suis par la suite dirigé vers Gorkha, importante ville historique de l'époque des Shahs. Il s'agissait de ma dernière destination népalaise avant mon retour à Kathmandu pour mon vol. Peu de touristes prennent le temps de visiter Gorkha, c'est bien dommage. J'ai tranquillement visité la vieille ville et le fameux Durbar de la ville situé au sommet d'une colline (total de 1500 marche!). Magnifiques temples et palais de style Newari comme j'en ai vu un peu partout au Népal. Cependant, il s'y passait quelque chose de curieux cette journée. Durant l'ascension de l'escalier vers le Durbar, j'ai remarqué des traînées de sang sur les marches... C'est que plusieurs locaux descendaient l'escalier avec un sac contenant ce qui semblait être une chèvre (reconnaissable par les sabots qui sortaient du sac) ou une poule décapitée. Au centre du Durbar, les gens faisaient la queue avec leur animal vivant afin de le faire tuer ou avec la carcasse afin de la faire bénir (je n'en sais rien en fait, c'est une hypothèse). Il y avait du sang partout au sol, c'était plutôt particulier comme scène, je ne m'attendais définitivement pas à ça! J'ai tenté de me renseigner sur la raison de tous ces sacrifices, mais personne n'a pu me répondre clairement. Selon moi, ces sacrifices marquaient la fin du Dashain, le plus important festival hindou du Népal. J'ai passé ma dernière journée à Gorkha à errer dans les environs. J'ai découvert un extraordinaire point de vue tout à fait par hasard où j'ai passé du temps à admirer le paysage et à lire.

Suite à Gorkha, je suis revenu à Kathmandu pour la troisième fois de mon séjour. C'était comme enfiler des vieilles pantoufles! Je suis resté à la même guesthouse où le gérant (également gérant de l'agence avec laquelle j'ai fait mon trek) m'a accueilli à bras ouverts. Très sympathique, il m'a placé dans la même chambre au même prix qu'en basse saison alors que les prix ont presque doublés! J'ai passé mon temps à régler quelques trucs de logistique et à préparer mon voyage Myanmar.

Voilà ce qui met fin à mon séjour au Népal, pays que j'ai adoré! Il s'agit de mon coup de coeur jusqu'à présent!

Paysage dans le parc national du Chitwan. Les paysages ici n'ont rien à voir avec le reste du Népal.

Énorme crocodile aperçu durant le tour de canoë (ou plutôt de pirogue). Mêmes les guide étaient impressionnés par sa taille.

Autre crocodile. Quelques-uns des crocodiles aperçus étaient immobiles la gueule grande ouverte comme celui-ci.

Nous avons aussi vu quelques oiseaux dont des grues comme celle-ci

Selfie sur la rivière. La fille derrière moi n'en croyait pas ses yeux...!

Autre paysage du parc national du Chitwan. Je me croyais en Afrique par moments.

Notre guide jouant au héros alors qu'il a transporté les deux Chinoises... Et non, il ne m'a pas trasporté en princesse, j'ai traversé le ruisseau moi-même comme un grand! Il était drôle, il se prenait au sérieux pour impressionner les deux filles... Après nous avoir expliqué que faire en cas d'attaque de rhinocéros ou de tigre (i.e. rien, on attend ses instructions...), il nous a rassuré en disant: "Don't worry because you're with me!". J'ai alors étouffé un fou rire!

Éléphante et son éléphanteau au centre de reproduction d'éléphants du Chitwan. Plusieurs des éléphants entraînés ici seront utlisés par le gouvernement pour de gros travaux.

Plusieurs éléments sur cette photo. D'abord, on peut voir le type de pirogue utilisé pour les tours sur la rivière. Elles sont fabriquées à partir d'un seul morceau de bois.  Ensuite, oui, il y avait beaucoup de touristes, trop pour sérieusement espérer voir des animaux plus rares. Finalement, belle vue sur l'Himalaya (le Manaslu pour être exact)!

Zone verdoyante du parc du Chitwan

Lors du safari à dos d'éléphant, certaines zones étaient couvertes d'herbes plus hautes que les éléphants... c'est à se demander comment pouvions-nous apercevoir des animaux dans cette savane. La meilleure saison pour l'observation d'animaux est en mars-avril, après que les locaux aient brûlés les champs.

Dans la forêt, nous avons finalement aperçu des cerfs (du moins, ils appellent ça des cerfs, mais ils me semblaient plutôt gros)

Temple pour Mahadev (Shiva) dans la vieille ville de Gorkha

Vue sur la vieille ville de Gorkha

Chèvre décapitée. J'ai vu plusieurs locaux descendre du Durbar de Gorkha avec de tels sacs, laissant derrière eux une belle traînée de sang...

Palais Dhuni Pati du Durbar de Gorkha

Gens faisant la queue pour un temple avec leur carcasse d'animal pour un quelconque rituel

Littéralement les dernières secondes de vie de ce coq. Avant même que je réalise ce qui se passait, shlak!, on lui a coupé la tête avec un gros couteau traditionnel. Un poulet, c'est pas si mal, je suis bien heureux de ne pas avoir assisté à la décapitation d'une chèvre...

Lieu de sacrifice des poules. Notez les plumes et le sang partout au sol... Pluieurs personnes marchaient pieds nus au milieu de la place...

Encore une fois, magnifique vue sur les montagnes

Gorkha au coucher du soleil

Magnifique endroit trouvé par hasard en me baladant. Il s'agit d'une entrée à un point de vue.

Autre entrée au point de vue. J'étais dans les nuages à ce moment.

samedi 18 octobre 2014

Il est né le divin Bouddha - Tansen / Lumbini, Népal

14 octobre 2014 - Après Pokhara, mon plan était de rester plus à l'ouest et de descendre tout à fait au sud près de la frontière indienne. À cet endroit se trouve Lumbini, l'endroit où Bouddha serait né. Comme j'aime bien le faire, je me suis d'abord arrêté en chemin pour quelques nuits. Cette fois, j'ai fait mon arrêt à Tansen, aussi appelée Palpa par certains locaux.

Tansen est petite ville (quoique plus grande que je m'attendais) très peu touristique comportant des bâtiments historiques et des excursions d'une journée dans les environs. En arrivant en ville, j'ai repéré le très réputé centre d'information touristique qui est doublé d'une guesthouse où je suis d'ailleurs resté. Le vieil homme tenant l'endroit, Man Mohan, est passionné de sa région et fait un travail fantastique pour y promouvoir le tourisme. Il est très serviable et sympathique. Suite à une visite du centre de la ville, j'ai pris la décision de faire une randonnée le lendemain vers Ranigath. Il s'agit d'un palais surnommé le Taj Mahal du Népal (bon, comparaison tout à fait exagérée) puisqu'il a été construit par un gouverneur suite au décès de sa femme adorée.

Mon trek pour se rendre à Ranigath fût toute une épopée! Même avec une description écrite du trajet et des précisions supplémentaires données par Man Mohan, je me suis perdu dès le début... en fait, il est pratiquement impossible de ne pas se perdre sans un guide. Il n'y a aucune indication en route et il faut prendre des petits sentiers cachés et qui passent entre des maisons. Pas évident! Après deux heures passées à tourner en rond, je suis tombé sur un groupe avec guide que j'ai suivi durant un moment. Puis, j'ai poursuivi seul (ils étaient terriblement lents...) dès que le guide m'assuré que la suite du chemin était directe. Le palais de Ranigath n'était pas si intéressant à visiter, mais l'emplacement est joli et le trek pour s'y rendre plaisant.

J'ai ensuite quitté Tansen pour me rendre à Lumbini. Sur place, le bus m'a fait descendre sur le bord d'une route au beau milieu de nulle part... c'est que deux autres touristes avaient réservé une guesthouse à cet endroit et ils ont simplement décidé de faire descendre tous les Blancs en même temps! Cette guesthouse étant beaucoup trop chère à mon goût, j'ai entrepris de marcher sous un soleil ardent vers ce qui semblait être le centre de Lumbini (i.e. Buddhanagar). Arrivé détrempé de sueur, j'ai réalisé que je n'étais pas au bon endroit... j'avais bien sûr pris la mauvaise direction! J'ai alors pris un bus local vers le centre où j'ai trouvé une excellente guesthouse à bon prix.

La ville de Lumbini est un petit endroit très poussièreux et désertique où il n'y a pratiquement rien. Tout tourne autour de l'immense parc ou site religieux où se trouve l'endroit où serait né Siddhartha Gautama (qui devint éventuellement Bouddha) vers l'an 563 BC. Depuis la création de la zone de développement de Lumbini en 1978, plusieurs nations bouddhistes y ont construit temples et monastères. Pour les bouddhistes, Lumbini est l'un des quatres lieux sacrés de la vie de Bouddha. J'avais donc bien hâte de revoir des temples de tradition de pays que j'ai déjà visités (Vietnam, Cambodge, Thaïlande, Népal donc tibétain), mais aussi de découvrir de nouvelles traditions (Sri Lanka, Chine, Corée, Myanmar).

Ma visite des sites religieux s'est effectuée en vélo puisque la zone est immense et les monastères sont relativement éparpillés. J'ai rapidement réalisé que la majorité des visiteurs étaient Népalais ou Indiens. Il y avait évidemment beaucoup de Chinois, mais très peu d'Occidentaux. L'endroit est particulier, étrange même. Tous les autres voyageurs à qui j'ai parlé avaient la même impression. Le tout semble laissé à l'abandon. La végétation n'est pas vraiment entretenue. La carte que j'avais ne correspondait pas avec l'état des lieux, certains sentiers n'existaient pas et certains monastères n'étaient pas encore construits. Il y avait plusieurs structures dont la construction semblait avoir été abandonnée au milieu des travaux. Dans chacun des monastères, je n'ai croisé pratiquement personne. Il n'y aucune information à lire non plus. On se retrouve donc à visiter des bâtiments vides. C'est plutôt surprenant compte tenu de l'importance du lieu.

J'y suis resté volontairement une journée de trop afin de passer une journée complète dans un centre de méditation birman. Cependant, les grillages étaient toujours verrouillés et leur boîte de courriels était pleine, je n'ai donc jamais pu communiquer avec eux. Je suis donc allé méditer par moi-même au temple coréen, seul temple qui semblait ouvert aux méditeurs étrangers.

Bref, mon séjour à Lumbini fût intéressant, mais définitivement décevant. Probablement que la situation se sera améliorée dans quelques années.

Vue sur Tansen à partir du parc derrière la ville

Grande porte à Tansen menant à... pas grand chose!

Il y a des avantage à être dans les montagnes plutôt que dans la vallée...!

Village de Gorkhekot en banlieue de Tansen

Palais de Ranigath

Petit village sur le chemin de retour vers Tansen

Route en bordure du site religieux de Lumbini. Que manque-t-il sur cette photo? Allez, c'est facile, c'est évident... il manque des montagnes! C'est plat ici, plat!

Principale artère commerciale de Lumbini. Ville très poussièreuse.

Pilier de Ashoka. Ashoka était un roi qui, lors d'une visite ici en 249 BC, a fait ériger ce pilier avec l'inscription en Brahmi indiquant qu'il s'agit du lieu de naissance du Bouddha.

Allée centrale du site de Lumbini. De chaque côté se trouvent de nombreux monastères de divers pays selon les traditions Theravada (est) et Mahayana (ouest). En avant-plan se trouve la flamme éternelle de la paix et en arrière-plan se trouve la pagode de la paix mondiale de Lumbini.

Temple blanc du monastère de la Thaïlande

Stupa dorée au monastère du Myanmar

Temple du monastère du Vietnam. Les Vietnamiens remportent haut-la-main la palme de la "quétainerie"...! Leurs immeubles sont sublimes, mais il a fallu qu'ils construisent d'horribles fausses montagnes devant le temple! Sans compter les nombreux faux animaux partout à travers le jardin. Mais pourquoi?

Une de ces trois grues est vraie, devinez laquelle! Magnifique oiseau en passant.

Entrée du monastère de la Chine. Un des plus beaux monastères de Lumbini.

Temple de tradition tibétaine doublé d'une stupa sur le toit. Un des plus beaux temples. Apparemment, il aurait été construit par l'Allemagne, mais je n'ai pas eu de confirmation officielle.

Intérieur du temple tibétain de la photo précédente

Pagode de la paix mondiale de Lumbini. Dans la même lignée que celle visitée à Pokhara.

mardi 14 octobre 2014

Repos bien mérité - Pokhara, Népal

9 octobre 2014 - Après le trek, Shusil et moi nous sommes dirigés vers Pokhara, la deuxième ville en importance du pays. Il s'agit d'une ville définitivement touristique située en bordure d'un grand lac, le Fewa Taal. Malgré l'affluence de touristes, Pokhara est beaucoup plus propre et tranquille que Kathmandu, les rues sont larges et les gens sont moins agressants. La rue commerciale principale comporte d'innombrable restaurants et bars qui sont pour la plupart vraiment invitants. Ce n'est pas authentique (loin de là), mais c'est le genre d'établissements que je fréquenterais à Montréal. Bref, Pokhara est une ville confortable parfaite pour quelques jours de repos avant de repartir.

Nous avons d'abord flâné dans la ville en attendant l'arrivée de sa jeune soeur et son mari avec qui nous avons passé la fin de la journée. Nous avons fait un tour de bateau sur le lac, puis nous sommes allés manger. J'ai tenté à quelques reprises de communiquer avec la soeur et le beau-frère de Shusil, mais en vain. Leur anglais était très limité et ils semblaient embarassés de me parler... Ce fût donc un peu étrange comme début de soirée! Après leur départ, Shusil et moi sommes sortis dans un pub avec la musique "live". Je lui ai appris à jouer au baby-foot et nous avons dansé sur des hits népalais (j'étais un des deux seuls touristes qui dansaient parmi une vingtaine de Népalais). Belle fin de soirée qui s'est terminée par un chaleureux au revoir. Après deux semaines passées ensemble, ça va faire bizarre de ne pas le voir!

J'ai par la suite loué un vélo pour me balader dans Pokhara, question de voir la ville à l'extérieur du centre touristique. Il s'agit d'une relativement grande ville sans grand attrait. Je me suis également dirigé vers la pagode de la paix mondiale située au sommet d'une colline en bordure du lac Fewa. La route pour s'y rendre était abrupte et dans un état lamentable, j'ai donc passé plus de temps à marcher à côté de mon vélo qu'à pédaler. Mon ascension fût récompensée par une belle vue sur la ville, le lac et la vallée.

Pour ma dernière journée, je me suis laissé tenter par une activité un peu plus extrême très populaire dans le coin: le parapente (en tandem bien sûr)! Aucune agence sérieuse ne semblait avoir de place disponible avant plusieurs jours. Mais j'ai été très chanceux, quelques places se sont libérées dans l'une d'entre elles et j'ai pu me glisser dans un groupe! Ce fût long avant de pouvoir décoller, car le vent n'était pas favorable. Quand l'occasion s'est finalement présentée, nous avons couru vers le bord d'une falaise pour nous envoler, et hop! Le vol n'a duré que 20-25 minutes, mais, wow, quelle expérience incroyable! La vue et le sentiment de planer étaient extraordinaires! Maintenant, j'aimerais bien apprendre à diriger un parapente, le sentiment de liberté doit être encore plus intense.

Tout au long de mon séjour à Pokhara, j'ai aussi recroisé plusieurs personnes rencontrées durant mon trek. C'était agréable de revoir les gens dans un contexte un peu plus festif!

Lac Fewa avec les montagnes en arrière-plan

Je ne me fatigue pas d'observer ces pics enneigés...!

Moi avec la soeur et le beau-frère de Shusil en bateau sur le lac Fewa

Pagode (ou plutôt stupa) de la paix mondiale de Pokhara. Il s'agit d'une des nombreuses pagodes construites dans le monde. C'est l'initiative du Japonais Nichidatsu Fujii. Le plan est de construire un total de 100 de ces pagodes afin de promouvoir la paix mondiale.

Rayons de soleil sur la vallée vus de la pagode de la paix

Pokhara, vue de la pagode de la paix

Descente un peu casse-gueule à partir de la pagode... ouf!

Après deux semaines à manger végétarien en trek (dont un dal bhat par jour), un gars a le droit de se gâter! Deux demi-steaks (sauce aux épices et sauce vin rouge, oignons et champignons) medium-saignants au Everest Steak House. Yummy!


Aaaaahhhh, l'Asie et l'inexistence de règles de sécurité...! Pour un néophite comme moi, ce ciel n'était pas rassurant!

Les parapentes étendus prêts pour le décollage. Le mien est celui de droite.

Avant le départ en parapente, sur la piste de décollage avec Igor, mon pilote slovène (et non slovaque!)

Vue sur la colline et le lac

Vue sur le lac par derrière

Vue de côté, woohoo!